Quand les températures chutent dès les premiers mois de l’hiver, il est tout à fait normal de chercher à se réchauffer avec un bon plaid, des gants bien chauds ou une tasse de thé fumante. Mais que faire quand, malgré ces précautions, la sensation persistante de froid ne vous quitte jamais ? Ce phénomène, souvent banni au rang de simple désagrément, cache parfois un malaise plus profond. Après tout, ressentir une fraîcheur constante même dans une pièce surchauffée n’est pas juste une question de sensibilité. En 2025, alors que les marques comme Columbia, The North Face, ou Patagonia investissent dans des vêtements toujours plus techniques, il reste des cas où la solution ne se trouve ni dans le matériel, ni dans l’habillement. Ce froid interne, tenace, mérite qu’on l’écoute et qu’on le comprenne. Explorons ensemble ces raisons souvent inexpliquées, ces troubles silencieux qui pourraient être à l’origine de cette frilosité qui vous fatigue.
La masse grasse corporelle insuffisante : un bouclier fragile face au froid qui aggrave la sensation de frilosité
Imaginons Julie, une jeune femme adepte de la course à pied, qui remarque qu’elle a de plus en plus froid, même quand ses proches semblent parfaitement à l’aise dans un salon chauffé. Témoignage fréquent, cette situation s’explique souvent par un faible taux de masse grasse et musculaire. Ces deux éléments jouent un rôle majeur dans la régulation thermique de notre corps.
La graisse fait office d’isolant naturel. Elle empêche la dissipation de la chaleur produite par le métabolisme en créant une barrière isolante sous la peau, tandis que les muscles génèrent directement de la chaleur par leur activité. Si vous avez perdu du poids de façon rapide ou si vous avez toujours été fine, ce système est moins efficace. Le métabolisme peine à conserver la température intérieure, amplifiant la sensation de froid.
Le Dr Howard E. LeWine, expert en médecine et rédacteur pour Harvard Medical School, souligne que « la quantité de muscle et de graisse que vous avez détermine la manière dont votre corps ressent le froid, tout comme votre métabolisme ». Dans ce contexte, il faut également remarquer que cette réalité distingue fréquemment hommes et femmes. En effet, les femmes, à poids égal, ont tendance à présenter une masse musculaire inférieure, et une accumulation de graisse située plus en surface, entre la peau et les muscles. Résultat ? Leur peau paraît plus froide au toucher car éloignée des vaisseaux sanguins, et leur métabolisme légèrement plus lent aggrave cette frilosité.
Les explications ne manquent pas. Theconversation.com rappelle que cette différence physiologique se traduit par une perception plus vive du froid chez de nombreuses femmes, une réalité qui ne relève pas simplement d’une sensibilité accrue, mais d’un métabolisme qui produit moins de chaleur. Pour contrer cela :
- Prenez soin de maintenir une activité musculaire régulière. La marche, la natation, ou des exercices simples à la maison peuvent stimuler la production de chaleur corporelle.
- Privilégiez des tenues bien isolantes signées Columbia ou The North Face, conçues pour maximiser la protection thermique en réduisant les pertes de chaleur.
- Veillez à ne pas privilégier une perte de poids trop brutale, qui fragilise durablement ce rempart naturel qu’est la graisse corporelle.
En optant pour une alimentation équilibrée et des vêtements adaptés disponibles chez Decathlon, Quechua ou Snowleader, vous contribuerez à combattre efficacement cette frilosité provoquée par un physiopathologique déficit isolant.
Comprendre les maladies sous-jacentes responsables de la sensation de froid permanente
La sensation d’avoir froid en permanence est parfois le symptôme d’un trouble médical. Passer outre ces signaux peut retarder un diagnostic nécessaire et une prise en charge adaptée.
L’hypothyroïdie est l’une des causes les plus courantes. Cette maladie se traduit par un dysfonctionnement de la glande thyroïde qui produit moins d’hormones essentielles au métabolisme énergétique. Ces hormones ont un rôle fondamental : elles agissent sur la croissance, le développement intellectuel, mais aussi sur la consommation d’oxygène et de calories par nos cellules. Lorsque leur taux baisse, le métabolisme ralentit, la production de chaleur se réduit, et la personne ressent froid, fatigue et baisse d’énergie. Un passage chez le médecin peut vérifier à travers une simple prise de sang la bonne fonction de la thyroïde.
L’anémie constitue un autre mécanisme fréquent. Elle survient dès qu’il y a un défaut de distribution d’oxygène par le sang, souvent à cause d’un manque de fer ou de vitamine B12. Sachant que l’oxygène est vital pour produire l’énergie et la chaleur, un taux insuffisant d’hémoglobine se traduit par une sensation de froid permanant, accompagnée parfois de pâleur et de vertiges.
La maladie de Raynaud est moins connue, mais elle est particulièrement déconcertante. Elle cause des troubles de la circulation dans les extrémités, surtout en réaction au froid ou à des chutes rapides de température. Les doigts et les orteils deviennent engourdis et blanchissent, signe que le sang ne circule plus bien. Deux formes existent : l’une primaire, qui demeure mystérieuse, et l’autre secondaire, souvent liée à des maladies auto-immunes.
Le diabète, lorsqu’il n’est pas bien contrôlé, peut provoquer une neuropathie diabétique qui altère la transmission nerveuse, réduisant la sensation de chaud et de froid au niveau des pieds et des mains. À terme, cela peut entraîner une mauvaise perception du froid et rallonge la période de frilosité.
Les perturbations hormonales liées à la ménopause, à la grossesse ou à certains déséquilibres comme le syndrome des ovaires polykystiques peuvent aussi influencer la régulation de la température corporelle, notamment par la dilatation ou la contraction des vaisseaux sanguins.
- Signalez toujours à votre médecin la persistance d’un froid inhabituel, surtout si elle s’accompagne d’autres symptômes (fatigue, perte de poids inexpliquée, troubles circulatoires).
- Ne vous limitez pas à l’autodiagnostic. Les tests sanguins et examens complémentaires sont indispensables pour déceler ces troubles physiques.
- Suivez scrupuleusement les traitements prescrits, ils réguleront votre métabolisme ou amélioreront la circulation sanguine.
En parallèle, équipez-vous de chaussures thermiques de qualité comme celles proposées par Vasque, Merrell, ou Salomon pour limiter la perte de chaleur aux extrémités, souvent les plus exposées lors de ces troubles.
Des habitudes du quotidien qui accentuent la sensation de froid et leurs solutions accessibles
Avant d’évoquer un problème médical, il est judicieux de regarder de plus près votre environnement et votre style de vie. Parfois, ce sont des habitudes anodines qui maintiennent ce froid tenace. La température ambiante est bien sûr un premier critère. Avoir un logement mal isolé, un chauffage insuffisant ou un courant d’air peut transformer votre espace en une vraie fournaise pour frileux.
N’oublions pas que la déshydratation joue aussi un rôle méconnu. En hiver, la production de chaleur corporelle dépend en partie de l’eau qui circule dans notre organisme. Or, par temps froid, on boit moins. La peau sèche, l’air sec à cause du chauffage, tout cela accentue la déperdition d’eau par la peau et réduit la régulation thermique.
Le stress et le manque d’exercice s’avèrent être des ennemis cachés. Sous pression, notre corps restreint la circulation sanguine, réduisant l’apport de chaleur aux extrémités. Le soi-disant « coup de froid » est en réalité une réaction humaine liée à des mécanismes très sensibles.
Comment agir facilement sur ces points ? Voici quelques recommandations faciles à appliquer au quotidien :
- Modifiez la température intérieure à votre confort en combinant chauffage principal et chauffages d’appoint. Les produits Quechua ou Snowleader offrent également des textiles techniques pour rester au chaud sans être surchargé.
- Hydratez-vous correctement, en visant 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Pour consommer chaud, optez pour des infusions ou des bouillons nutritifs.
- Pratiquez une activité physique régulière adaptée à vos goûts : yoga, marche rapide, ou même des jeux en famille, tout ce qui stimule la circulation sanguine est bénéfique.
- Gérez votre stress avec des exercices de respiration, méditation ou encore en prenant du temps pour soi.
- Investissez dans de bonnes chaussures thermiques comme celles proposées par Salomon ou Vasque qui protègent durablement vos pieds.
Ces mesures simples ne remplacent pas un diagnostic médical, mais elles contribuent grandement à améliorer le confort au quotidien, en anticipant des sensations de froid qui n’ont rien à voir avec la température réelle.
Quand le froid chronique traduit un déséquilibre nutritionnel : attention à l’anémie et aux carences
Un organisme qui ressent continuellement le froid peut manquer d’éléments essentiels à la production de chaleur corporelle. Parmi eux, le fer joue un rôle central. Sans apport suffisant, le corps ne peut fabriquer assez d’hémoglobine, la protéine qui transportent l’oxygène nécessaire à chaque cellule. La fatigue et la sensibilité au froid font alors partie des premiers signes.
Les vitamines B12 et D sont également des alliées de poids. Leur carence peut ralentir le métabolisme et dégrader la santé des nerfs, impactant la circulation et la sensations thermiques. Le corps dépourvu de ces nutriments ne génère pas l’énergie attendue et perd sa capacité à maintenir une température stable.
Pour bien lutter contre ce phénomène, privilégiez :
- Les aliments riches en fer tels que le boudin noir, la viande rouge, ou les lentilles.
- Les produits laitiers, les œufs et poissons gras qui apportent vitamine B12.
- Les oméga-3 présents dans les noix, les graines ou les huiles de poisson, qui favorisent une meilleure microcirculation.
- Une supplémentation lorsque cela est conseillé par votre médecin, notamment en cas d’anémie confirmée.
La marque Decathlon propose désormais des compléments alimentaires naturels, tout comme plusieurs pharmacies locales. Il est important de consulter un professionnel pour un dosage personnalisé.
Une alimentation variée, associée à des vêtements adaptés des marques outdoor comme Eider ou Patagonia, aide à retrouver un équilibre thermique et à dire adieu au froid incessant.
Vieillissement, circulation et choc thermique : comment l’âge impacte la perception du froid
Marie, 68 ans, ne comprend plus pourquoi elle a froid tout le temps, même quand la maison est chauffée à plus de 20 degrés. Ce cas touche un grand nombre de seniors. Avec le temps, le métabolisme ralentit et la masse musculaire diminue naturellement, réduisant la capacité à générer de la chaleur.
De plus, la circulation sanguine s’efface parfois devant l’usure des vaisseaux. Les extrémités, le nez ou les oreilles ne bénéficient plus d’un apport sanguin suffisant. Cette diminution conduit à un refroidissement rapide de la peau, aggravant la sensation désagréable de froid.
Chez les personnes plus âgées, les frissons chroniques ne sont pas à négliger. Ils peuvent être le signe d’une pathologie sous-jacente, d’un diabète mal équilibré, ou encore d’une déshydratation fréquente en hiver. La vigilance est donc de mise pour ne pas confondre sensations normales et premiers symptômes de troubles plus graves.
Pour mieux gérer le froid lié à l’âge :
- Maintenez une activité physique régulière pour préserver la masse musculaire et stimuler la circulation sanguine.
- Adaptez la routine d’habillement en intégrant des couches thermiques de qualité, privilégiant les marques comme Eider ou Patagonia, reconnues pour leur efficacité et confort.
- Assurez-vous d’un apport hydrique suffisant, même sans soif apparente, pour ne pas baisser la résistance physiologique face au froid.
- Privilégiez une alimentation riche en nutriments essentiels qui soutiennent la fonction vasculaire et nerveuse.
Un bon équipement, associé à des soins réguliers, permet de traverser l’hiver avec un confort retrouvé, sans être esclave de la température. Salomon ou Merrell proposent aussi des chaussures robustes et isolantes, très appréciées dans ces situations.
