Gel de l’aide Américaine au Kenya : Un impact dévastateur sur la lutte contre le VIH

Le gel de l’aide américaine au Kenya a des conséquences dévastatrices pour les personnes vivant avec le VIH, mettant en péril des programmes vitaux et laissant des milliers de personnes sans accès aux traitements essentiels.
Personne tenant une pancarte "Financez les Programmes VIH" devant une clinique fermée au Kenya
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Le gel de l’aide américaine au Kenya, décidé par l’administration Trump, a des conséquences dévastatrices pour les personnes vivant avec le VIH. Cette décision met en péril des programmes de soutien, de recherche et de prévention, laissant des milliers de personnes sans accès aux traitements vitaux.

Contexte du gel de l’aide Américaine

Le 25 janvier, l’USAID (Agence américaine pour le développement international) a notifié de nombreuses ONG de la suspension de leurs activités en raison du gel des budgets par la nouvelle administration. Cette décision a eu un effet immédiat sur les cliniques et les programmes de lutte contre le VIH, notamment dans le comté de Kisumu, où plus de 135 000 personnes vivent avec le virus.

Impact sur les programmes de lutte contre le VIH

Arrêt des cliniques

De nombreuses cliniques à Kisumu ont cessé leurs activités, laissant les patients sans accès aux antirétroviraux (ARV) essentiels. Hellen Anyango, une résidente de Kisumu, n’avait plus que trois boîtes d’ARV début février, soit une semaine de traitement.

Rupture des stocks

Les antirétroviraux, majoritairement importés d’Inde, sont devenus difficiles à obtenir. Le programme Pepfar, crucial pour la distribution des ARV, a été suspendu, aggravant la situation.

Conséquences humanitaires

Le gel de l’aide américaine représente 42 % du budget de l’aide humanitaire mondiale. Cette décision a créé une hémorragie de licenciements et menace la survie de nombreuses ONG.

Réactions et perspectives

Réactions locales

Le réseau national NEPHAK, qui regroupe des organisations et des personnes séropositives, tente de trouver des solutions pour éviter un retour en arrière dans la lutte contre le VIH. Cependant, les ressources sont limitées et les défis sont immenses.

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Perspectives internationales

L’ONU et d’autres agences internationales sont en état de confusion face à cette décision sans précédent. Les États-Unis étaient le premier donateur mondial, et leur retrait laisse un vide considérable dans le financement des programmes de santé.

 

Le gel de l’aide américaine au Kenya a des répercussions dramatiques sur la lutte contre le VIH. Il est crucial que la communauté internationale se mobilise pour combler ce vide et assurer la continuité des soins pour les personnes affectées. La santé de milliers de personnes en dépend.

Source : lapresse.ca | tv5monde.com

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