Un chiffre qui dérange
Imaginez un pays comme la France, qui se veut avancé et protecteur, se classer 23e sur 27 en Europe pour la mortalité infantile. Difficile à croire, non ? Pourtant, c’est bien réel. Ce qui est encore plus troublant, c’est qu’il y a quelques décennies, nous faisions partie des meilleurs élèves.
Derrière les chiffres, des vies brisées
On parle souvent de « taux de mortalité », de « statistiques », mais ce que ça signifie réellement, c’est que des bébés ne survivent pas. Des familles voient leur monde s’écrouler avant même d’avoir commencé. Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont des vies.
Pourquoi en est-on là ?
Le problème n’a pas une seule origine. Plusieurs facteurs s’entremêlent :
- Un accès aux soins inégal : Selon que l’on habite en ville ou à la campagne, les conditions d’accouchement et de suivi médical ne sont pas les mêmes.
- Un système de santé sous tension : Moins de personnel, des maternités qui ferment, un suivi moins rigoureux… Tout cela a des conséquences directes.
- Des conditions sociales difficiles : La précarité joue un rôle énorme. Quand chaque euro compte, certaines familles n’ont pas toujours les moyens d’accéder aux soins nécessaires.
Pourquoi ce silence ?
Ce classement devrait faire la une des journaux. Pourtant, il passe presque inaperçu. Est-ce parce que cela concerne les plus fragiles, ceux qui ne peuvent pas s’exprimer ? Parce que les bébés ne votent pas ? Cette indifférence est aussi révoltante que le problème lui-même.
Que peut-on faire ?
Il existe des solutions, et elles sont à notre portée :
- Investir dans la santé maternelle : Plus de moyens, plus de professionnels, plus de soutien.
- Aider les familles : L’accompagnement ne doit pas s’arrêter à la naissance. Un soutien psychologique, social et médical peut faire toute la différence.
- En parler : Plus le sujet sera visible, plus les choses pourront bouger. Il ne faut pas laisser ce problème dans l’ombre.
On ne peut plus détourner le regard
Certains pays ont réussi à faire baisser la mortalité infantile. Pourquoi pas nous ? Ce n’est pas une fatalité, c’est une question de volonté. La vraie question est : quand allons-nous enfin agir ?
Et vous, avez-vous une expérience ou un avis sur ce sujet ? Partagez votre point de vue.